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...Mais on ne peut pas toujours établir une origine à ce phénomène, encore moins une origine génétique....

Or en race limousine depuis mars 2014, 60 cas ont été remontés avec une origine génétique commune nettement établie.

Le génotypage des animaux a permis de réaliser une cartographie de la région génomique unique responsable de ce phénotype. Dans cette région se trouvent plusieurs gènes qui pourraient être de bons candidats fonctionnels.

Ce résultat a conduit à la mise au point d'un test sur haplotype pour aider à suivre les fragments de chromosomes associés avec l'anomalie, et ainsi prédire le statut des animaux déjà génotypés.

La séquence du génome de deux animaux atteints a été entreprise afin de rechercher des mutations causales, en comparant ces séquences complètes avec celles d'animaux en bonne santé (projet 1000 génomes bovins) comme INRAE le fait maintenant régulièrement.

Le but est de mettre en évidence si des mutations chez les individus atteints ne seraient jamais retrouvées chez les "sains à cette anomalie" quelle que soit leur race, et ainsi trouver la ou les mutations qui pourraient expliquer l'anomalie.

Dans la région ciblée, plusieurs mutations candidates ont été mises en évidence. Un test sur mutation a été mis au point pour les suivre.

Pour en savoir plus, la publication scientifique :

Mutation of the MYH3 gene causes recessive cleft palate in Limousine cattle

Anne Vaiman  ¹ , Sébastien Fritz  ¹ , Christian Beauvallet  ¹ , Mekki Boussaha  ¹ , Cécile Grohs  ¹ , Nathalie Daniel-Carlier  ¹ , Anne Relun  ^{2   3} , Didier Boichard  ¹ , Jean-Luc Vilotte  ¹ , Amandine Duchesne  ⁴

• PMID: 36309651
• PMCID:  PMC9617432
• DOI:  10.1186/s12711-022-00762-2